Composition musicale liturgique,

articulant un texte (Antienne développée) autour de quelques versets de psaumes ou de textes poétiques avec évocation de tel ou tel passage de l'Ecriture. Aussi bien de l'Ancien que du Nouveau Testament.

Le texte de l'antienne est "verbal", donc, souvent en notation libre, pour épouser les divisions du discours et la plastique des mots, de la langue utilisée. 

Par contre les versets son traités - musicalement - en forme psalmodique.
 

L'ensemble exprime le mystère du jour ou de la fête, dans un langage à la fois biblique et liturgique.
 

Le Tropaire comporte un refrain dont la musique est en principe plus simple que l'antienne développée du début (que l'on appelle "stance"), afin que toute assemblée puisse le chanter sans difficulté même s'il n'y a pas eu de préparation pour cela.

La stance, elle, peut (ou doit ?) avoir une musique plus élaborée car elle est confiée à un groupe de chantres qui se sont préparés à la chanter.

Ce doit être - normalement et si possible - du "chant" et non pas de la psalmodie.

Les versets, eux, seront psalmodiés par un soliste (ou un petit chœur si c'est en polyphonie).

Le texte invite l'assemblée à répondre à la Parole de Dieu exprimée dans les versets.

Son texte doit donner la couleur  (le thème) de la fête du jour.

C'est une méditation lyrique (poésie + musique) de la Parole.

Le Tropaire est  réservé pour l'entrée de la Célébration Eucharistique.

Dans la Liturgie des Heures, il peut être chanté à la place du Répons Bref (qui est un petit Tropaire sans stance) et de l'antienne du Cantique Evangélique. Mais ceci, plutôt pour solenniser une célébration.

Pour écouter un tropaire : ICI  (de sr Do)