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Par srDo le 18 Juin 2015 à 15:34
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Echelle générale, son et octave
LA SUCCESSION DE NOTES DE BASE
OU "ECHELLE GENERALE"
Tout le monde connaît, en Occident, la "gamme de Do" : do ré mi fa sol la si do.
LE FONDEMENT
Elle est faite de 8 notes, d'où le nom "d'Octave".
Elle n'est qu' un "tronçon" d'une succession de notes bien plus longue
appelée "échelle générale"
Cette échelle générale est une collection d'octaves allant, soit vers le grave, soit vers l'aigu, au delà de ce que nos oreilles peuvent percevoir.
Une autre particularité de cette échelle ou d'une plus courte, c'est d'être non hiérarchisée. Nous voulons dire par là, que toutes les notes se valent, il n'en est pas quelques unes qui ont plus d'importance que d'autres.
Par contre, et c'est la différence entre "échelle" et "Mode" même si c'est la même suite de 8 notes, un Mode a une structure et des notes plus importantes que d'autres ou ayant un rôle particulier alors que pour "l'échelle", comme on vient de le dire, ce n'est pas le cas.
LES SONS
Nous savons qu'un son est produit par les vibrations d'un corps et que le nombre de ces vibrations à la seconde détermine la "hauteur" de ce son. Plus les vibrations sont fréquentes plus le son est "haut" ou "aigu", et inversement.
La faculté auditive de l'homme est ordinairement limitée aux sons compris entre 32 et 16 000 vibrations simples par seconde.
Le bruit est produit par une vibration "continue", "irrégulière" et "non périodique".
Les vibrations musicales sont "continues", "régulières" et "périodiques" (mais les cloches, gongs, xylophones et timbales font exception à cette règle). Le nombre de vibrations à la seconde est inversement proportionnel à la longueur du corps sonore; corde, tuyau...
En d'autres termes, plus la corde ou le tuyau est court, plus grande est la "fréquence " (nombre de vibrations à la seconde) des vibrations et donc, plus aigu est le son.
Indépendamment de la fréquence, l'amplitude des vibrations détermine l'intensité du son.
Le timbre des sons résulte du mélange de "sons accessoires" ou "harmoniques" qui s'ajoutent au son principal et dont le nombre et la situation varient selon la voix ou l'instrument.
La plupart des sons musicaux sont de cette nature, sauf certains grands tuyaux d'orgue qui donnent un son simple, c'est à dire sans harmonique, sans ces "sons accessoires".
Les harmoniques se perçoivent quelques fois à l'oreille. Par exemple lorsque l'on accorde une guitare (en touchant les cordes à vide) ou un cithare, l'on entend parfois très clairement, en même temps que la note principale qui chante, mais plus faiblement, sa quinte (sol pour un do) ou même 2 quintes à 2 octaves différentes, et aussi l'octave du son principal, peut-être aussi sa tierce. Et si notre oreille ne les entend pas, la cithare, elle, les entend !
En effet, si l'instrument est bien juste, il suffit de jouer un Do par exemple, pour faire vibrer d'autres Do, des Sol...!Cela se vérifie ou se découvre en posant légèrement le doigt sur les cordes qui devraient vibrer et l'on sent fort bien que le contact stoppe alors des vibrations même si on ne les entendait pas !
Ce sont les harmoniques qui se réveillent, c'est la cithare qui chante toute seule !
C'est en tous cas la preuve que l'instrument est alors bien accordé !
Et... les harmoniques produisent elles-mêmes d'autres harmoniques ! Pour une note donnée, finalement, une multitude de sons se mettent à chanter !
Précisons encore que le son principal perçu lorsque nous entendons une note chantée ou jouée sur un instrument, n'est pas le son fondamental vrai, mais seulement le son prédominant, lequel comporte un cortège (plus ou moins perceptible à l'oreille, mais débusqué par les appareils enregistreurs) de sons harmoniques supérieurs et inférieurs.
Que dire si nous jouons un accord ? Il nous met alors au coeur d'un concert - discret bien sûr - composé d'un nombre prodigieux de sons ! Les nombres de vibrations des sons harmoniques sont toujours des multiples entiers du nombre de vibrations du son fondamental. C'est pourquoi, ces harmoniques ne sont pas des notes qui vibrent au hasard. La musique ne tient rien du hasard mais beaucoup ... des mathématiques !
Nous cessons ici ces données un peu "scientifiques" pour revenir à l'art de la musique. Mais l'art et la science, ici ... ne sont finalement jamais bien loin l'un de l'autre, simplement l'une se cache et l'autre tache de séduire !
L'art est-il fait pour séduire ???Ceci est une autre question, d'un bien autre ordre....
Pas question ici d'en débattre ! Il faudrait 50 000 pages ! Et nous ne saurons jamais la réponse pour autant !L'OCTAVE
L'octave n'est pas un intervalle de convention, il est le seuil exact à partir duquel un son donné double son nombre de vibrations à la seconde.
Autrefois, l'on n'avait pas les appareils très sophistiqués d'aujourd'hui. Cependant, l'on était bien arrivé à découvrir ces bases de l'acoustique !
Les anciens se servaient par exemple d'un instrument à une seule corde, le "monocorde".
C'est par l'étude de cette simple corde vibrante que les "physiciens" et musiciens d'alors, depuis l'antiquité, ont mesuré les intervalles musicaux, dénombré les vibrations, observé la formation de "noeuds" et de "ventres" dans les ondes sonores, découvert qu'une corde moitié plus courte qu'une autre, donne le redoublement exact du son de la plus longue, etc...Plan de cette section "Musique Modale" ICI
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